Un conservateur de fourrage : moins de perte, plus d’ingestion (de production), améliore l’appétence, meilleure qualité de conservation. Avec quelques années de retard sur les pays d’Europe du nord, l’utilisation d’un conservateur pour la conservation des fourrages est désormais de plus en plus courante en France.
Les utilisateurs mesurent l’intérêt de cette pratique autant sur la limitation des pertes de fourrage que sur l’ingestion et donc les performances des animaux. En effet, l’utilisation de conservateurs améliore significativement la production laitière par hectare récolté. Il ne faut pas oublier l’effet sur la qualité de la conservation (lutte contre les butyriques avec une incidence sur la qualité du lait).
Le rajout et le choix d’un conservateur se raisonne en fonction des conditions climatiques, du taux de matière sèche et du type de prairie. Si on peut s’en passer dans des conditions de récolte optimales (au bon stade, avec une coupe suffisamment fine), l’utilisation d’un conservateur reste très souvent nécessaire, voire indispensable. (ex : pour ensilage ou enrubannage de luzerne).
Quel est son rôle et quel type de conservateur choisir ?
Le principe du conservateur sur l’ensilage
Une fois le silo fermé et l’oxygène consommé, la conservation de l’ensilage repose sur une acidification rapide grâce au développement des bactéries lactiques qui produisent de l’acide lactique. Pour produire cet acide, les bactéries consomment les sucres des plantes disponibles.
Il est important de baisser le pH le plus rapidement possible : c’est le rôle des conservateurs qui doivent permettre de faciliter et d’accélérer l’acidification naturelle au démarrage.
Conservateurs acides ou inoculant bactériologique : comment faire son choix ?
L’action la plus rapide pour assurer la baisse du pH reste l’utilisation de conservateurs acides. Les acides sont donc particulièrement recommandés pour l’ensilage ou l’enrubannage d’espèces pauvres en sucres : dactyle, fétuque, luzerne ou au pouvoir tampon élevé comme les légumineuses.
Les acides retenus par Vital Concept dans la solution VITASIL sont l’acide formique (pour son très fort pouvoir acidifiant) et l’acide propionique (produit anti-moisissures destiné aux zones de contact avec l’air comme le dessus ou les bords du silo). La formule du VITASIL présente un autre avantage pour faciliter son utilisation : le produit n’est pas corrosif (aucune agressivité pour le corps ou le matériel) car il s’agit d’acides tamponnés.
Coût de traitement : pour un ensilage compris entre 25 et 35% de MS, il est recommandé d’utiliser le VITASIL à 2 L par tonne de matière verte ; soit pour 20T /ha (6T de matière sèche) environ 40L/ha.
L’utilisation d’inoculants bactériologiques qui nécessite un investissement moindre consiste à ensemencer le fourrage humide avec des bactéries lactiques qui vont accélérer la fermentation lactique naturelle. Ces ferments lactiques sont habituellement recommandés pour des fourrages contenant plus de 10 à 12% de sucres dans la matière sèche car ils en ont besoin pour se développer.
Vital Concept a fait le choix de proposer sous la marque VITASIL B, la référence mondiale des inoculants bactériologiques. Grâce à sa formule ultra concentrée en bactéries lactiques dont la Lactobacillus Buchneri, elle permet la production d’acide lactique, propionique et acétique.
Pour plus d’efficacité, la gamme est constituée de conservateurs biologiques spécifiques :
- Vitasil B LEG pour la conservation de la luzerne, trèfles, légumineuses et mélanges de trèfles Ray-Grass de 25 à 40% de matière sèche.
- Vitasil B DRY pour la conservation de méteils ou enrubannage jusqu’à 60% de matière sèche.
Les autres avantages du Vitasil B sont :
- L’utilisation ne se fait que pendant la récolte ce qui représente moins de travail pour l’éleveur.
- Utilisable en micro dosage (utilisable avec toutes marques de pompe) ce qui nécessite moins d’utilisation d’eau lors de leur préparation comparé à d’autres conservateurs biologiques présents sur le marché.
En conclusion,
Les acides sont indiqués pour assurer une efficacité de conservation rapide sur tous types de fourrages et particulièrement pour ceux qui sont difficiles à conserver (type luzerne, dactyle, fétuque).
Les conservateurs à base de bactéries vous permettent d’améliorer significativement la production laitière/ha récolté à moindre coût.
Que ce soit pour l’une ou l’autre des solutions proposées, vous avez raison de regarder l’intérêt de l’utilisation d’un conservateur car l’investissement est faible comparé à l’économie qu’il génère.